Saint-Leu

Longtemps appelé Boucan Laleu ou Repos Laleu, du nom de son premier résident, cette région de l’île a été progressivement peuplée au cours du 18ème siècle, dans le mouvement d’expansion de la culture du café et des épices. Le territoire devient paroisse en 1776 sous le nom de Saint-Leu, puis classé en commune en 1790.

Réputée durant le 18ème siècle pour l’importance et la qualité de sa production de café et de bœufs, la commune connaît une certaine prospérité et abrite un nombre élevé d’esclaves. Saint Leu reste dans l’histoire réunionnaise comme le lieu de la seule révolte notable d’esclaves en 1811.

L’importance de la production de café explique que Saint Leu ne participe pas immédiatement, au début du 19ème siècle, à l’essor de la canne et du sucre. Toutefois, ici comme ailleurs, l’économie de plantation cannière supplante totalement, dans la décennie 1840-1850, celle reposant sur les épices et le café, dont il ne reste aujourd’hui pratiquement que le souvenir.

Pendant les deux premiers siècles de l’installation des habitants, Saint Leu a vu apparaître plusieurs infrastructures dont l’église de la Salette (construite en 1859), qui abrite un événement annuel (entre le 15 et le 24 septembre), en l’honneur de Notre-Dame de la Salette.

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Informations

  • Pays : France
  • Département : La Réunion
  • Superficie : 118,37 km2
  • Nombre d’habitants : 32 971. (2012)
  • Nom des habitants : Saint-Leusiens
  • Code postal : 97436
  • Monnaie : Euros

Office du tourisme de Saint-Leu

À l’entrée Nord de Saint-Leu Bat Laleu 1, rue le Barrelier 97436 Saint Leu. Ouvert du lundi au vendredi de 9h-12h et 13h30-17h30 le samedi de 9h-12h et 14h-17h

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A découvrir

Les fours à chaux : le zarlor corallien de l'Ouest

Tout au long de la côte Ouest s’élèvent encore de nombreux fours à chaux, vestiges d’une pratique disparue dès les premières années de la Départementalisation avec l’importation de chaux et de ciment.

Ces grands fours servaient à transformer en chaux, le corail prélevé à proximité sur les plages ou dans le lagon. Ce travail particulièrement éreintant nécessitait une abondante main d’œuvre. Une fois séchée et conditionnée la chaux servait à la construction de bâtiments ou de routes. Dès la fin du 19e siècle, les usines sucrières en utilisaient de grandes quantités ; mélangée à la mélasse elle permettait en effet d’obtenir un sucre sans impureté.

Suite à l’interdiction de l’extraction du corail en 1969, les fours ont cessé progressivement leur activité.

Une dizaine d’entre eux subsistent encore. Dernier four construit sur la commune de Saint-Leu (vers 1940), le four Mutel qui fut aussi le plus haut de l’île, domine quant à lui Kélonia, car il a été intégré dans le projet architectural de réhabilitation du site.

Les fours à chaux sont de véritables Zarlor patrimoniaux pour La Réunion

En lire plus: Source http://ouest-lareunion.com/nos-coups-de-coeur-les-fours-a-chaux-le-zarlor-corallien-de-l-ouest

A découvrir aussi

  • Le centre ville
  • Le port de plaisance
  • Notre Dame de la Salette
  • Conservatoire Botanique de Mascarin
  • Eglise du Sacré Coeur
  • Église Saint-Christophe La Chaloupe Saint-Leu
  • Église Sainte-Ruffine à Saint-leu
  • Ancien magasin du Roi, dit aussi Hôtel des Postes
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  • Batterie des Sans-culottes
  • Cheminée du Portail
  • Le Souffleur
  • Musée Agricole et Industriel Stella Matutina

Eglise des Colimaçons

C’est le 2 octobre 1857 que le arquis Joseph Antoine Sosthènes d’Armand de Chateauvieux achète la vigie des Colimaçns : une simple vigie, construite en 1794 et qui domine la côte.

Le marquis aménage l’ancienne bâtisse (actuellement le Conservatoire botanique de Mascarin), lui ajoute dépendances, écuries, ateliers … puis se lance dans l’édification d’une église.

Le marquis de Chateauvieux rêve d’une grande église appareillée en pierres de taille, comme les églises de France, et non en bois comme la majorité des églises de La Réunion.

Ses moyens ne lui permettant pas d’embaucher les hommes de l’art capables d’accompagner son entreprise, il dessine donc lui-même le plan en croix latine de l’église et, en 1860, convoque famille et voisins pour participer aux travaux.

Noël 1864, une première messe sera célébrée dans la nef en cours de construction. Le 3 juillet 1865, Monseigneur Maupoint, évêque de La Réunion, découvre l’édifice quaisment terminé. Il consacrera l’église le 22 juillet 1866.

En 1875, l’église est terminée : voûtes en bois sue croisées d’ogives, choeur percé de baies étroites, vitraux, dallage de marbre rose et blanc des Pyrénées.

1928 : un cyclone dévaste l’édifice. C’est la famille Villèle qui la reconstruira avec les pierres d’origine.

En lire plus: Source ouest-lareunion.com/patrimoine-eglise-des-colimacons

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