Longtemps appelé Boucan Laleu ou Repos Laleu, du nom de son premier résident, cette région de l’île a été progressivement peuplée au cours du 18ème siècle, dans le mouvement d’expansion de la culture du café et des épices. Le territoire devient paroisse en 1776 sous le nom de Saint-Leu, puis classé en commune en 1790.
Réputée durant le 18ème siècle pour l’importance et la qualité de sa production de café et de bœufs, la commune connaît une certaine prospérité et abrite un nombre élevé d’esclaves. Saint Leu reste dans l’histoire réunionnaise comme le lieu de la seule révolte notable d’esclaves en 1811.
L’importance de la production de café explique que Saint Leu ne participe pas immédiatement, au début du 19ème siècle, à l’essor de la canne et du sucre. Toutefois, ici comme ailleurs, l’économie de plantation cannière supplante totalement, dans la décennie 1840-1850, celle reposant sur les épices et le café, dont il ne reste aujourd’hui pratiquement que le souvenir.
Pendant les deux premiers siècles de l’installation des habitants, Saint Leu a vu apparaître plusieurs infrastructures dont l’église de la Salette (construite en 1859), qui abrite un événement annuel (entre le 15 et le 24 septembre), en l’honneur de Notre-Dame de la Salette.
En lire plus: Source www.saintleu.re