Autrefois terminus du chemin de fer et région totalement vouée à l’agriculture et l’industrie sucrière, la commune de Saint Benoît développe aujourd’hui les formations, un pôle sanitaire et une politique dynamique en faveur des PME. Ville d’art, d’enseignement, de culture et de tourisme, elle regorge de centres d’intérêts touristiques.
Les eaux vives
A une quarantaine de kilomètres de Saint-Denis, au cœur de la zone “au vent”, Saint Benoît 2eme commune de l’île par sa superficie (22 960 ha), et avec plus de 34 000 habitants, se veut aujourd’hui pôle de développement économique de toute la région Est, que l’on dit trop souvent humide et pluvieuse . C’est oublier qu’il y brille un soleil généreux dont l’action, combinée avec un degré hygrométrique enviable, lui accorde cette végétation omniprésente, luxuriante, qui a forgé d’étonnants paysages et des rivières qui comptent parmi les plus belles de l’île . Limitée par la rivière des Roches au Nord, et la rivière de l’Est au Sud-Est, elle étend son territoire de l’océan jusqu’au Piton des Neiges . Les précipitations des Hauts, généreuses depuis la nuit des temps, lui ont sculpté un relief particulier, fait de basses plaines alluviales riches et de montagnes escarpées, qu’on dirait taillées à la serpe . Bassins, cascades, forêts primaires avec leurs espèces végétales et animales endémiques, larges étendues sucrières, îlets ombragés voués aux cultures fruitières font la richesse de Saint-Benoît .
Bref historique
L’histoire débute au XVIIIe Siècle, à l’époque où les colons cherchent de nouvelles terres pour s’établir dans l’Est. En 1720, la culture du vrai café de Moka commence et le nom de Saint-Benoît apparaît en 1730 lors de la création de la paroisse, du nom du gouverneur Pierre-Benoît Dumas. Le territoire de Saint-Benoît est réputé pour la fertilité de ses terres mais aussi grâce à Joseph Hubert, agronome et botaniste bénédictin distingué. Dés 1775, Joseph Hubert tente la culture des épices et le premier giroflier est planté apportant prospérité à Saint-Benoît et à l’Ile Bourbon. Fin du XVIIIe Siècle la Garde Nationale de Saint-Benoît, plus importante que celle de Saint-Denis, se distingue à Sainte-Rose lors du débarquement anglais. En 1815, Sainte-Rose est détachée, limitée par la rivière de l’Est. La construction d’un pont sur la rivière des Marsouins et la culture de la canne à sucre profitent à Saint-Benoît, devenu l’un des quartiers les plus importants et les plus riches de l’île. En 1852, Hubert Delisle, originaire de Saint-Benoît, devient gouverneur. Courant XIXe Siècle, les limites de la commune seront définitivement tracées.
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