Sur 5 037 hectares, 43 174 habitants entre la rivière du Mât et la Grande Rivière Saint-Jean, Saint Andre est une commune bien peuplée, dont la population ne cesse de croître depuis quelques années . Ceci s’explique par les nouvelles voies rapides mettant le centre-ville à 15 minutes du chef-lieu . La vocation de la commune est agricole dès 1670 . Le climat chaud et humide explique bien sûr cette végétation luxuriante et le fait que tout ou presque pousse là-bas . Vastes étendues sucrières, mais également culture de la vanille sur tuteurs (pignons d’Inde ou bois de chandelle) . Dans le quartier de Dioré, la commune bénéficie aussi de quelques 200 hectares de forêts semi-primitive, attrait touristique non négligeable . La vocation sucrière ancienne explique l’abondance de maisons de maîtres de style purement colonial (dont certaines parfaitement préservées), d’usines sucrières désarmées mais aux reliefs souvent très bien entretenus . Saint Andre est également le berceau de la culture tamoule de l’île étant donné la très forte concentration de travailleurs immigrés indiens qui y furent amenés . D’où cette abondance de temples magnifiques et la floraison de cérémonies très hautes en couleurs .
Bref historique
Les premiers exilés sont reclus à Bourbon en 1646 par M. Pronis, gouverneur du comptoir français de Fort-Dauphin, pour mettre un frein à leurs ardeurs mutines, Débarqués du Saint-Laurent, ils sont installés dans le Quartier des Français, sur les bords de la rivière Saint-Jean. La région de Saint-André a donc, historiquement, vu débarquer les premiers Français. Leur chef était un certain Jean Leclerc, surnommé “Des Roquettes”. Ils ne restèrent pas dans l’île, mais le séjour leur fut éminemment profitable puisque lorsqu’une barque vint aux nouvelles, on retrouva nos gaillards pétants de santé. De cette réputation d’Eden se fit jour la nécessité de coloniser définitivement Bourbon.
Saint-André a d’abord fait partie du quartier de Sainte-Suzanne en 1704, avant de devenir section administrative de la commune de Saint-Benoît en 1733. Devenue commune en 1741, elle acquiert la totalité de ses compétences en 1825. En 1725, on ne relevait que 23 concessionnaires, répartis entre Quartier-Français, Champ-Borne et Saint-André.
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